Théâtre de l’Union
Durée : 4H30
À partir de 15 ans
EN 3 PARTIES : Touch me - 1h15 / Taste me - 1h15 (comprenant un repas offert) / Trade me - 1h40 / Avec 2 entractes
Distribution
Création sonore Lucien Gaudion
Lumières Aline Jobert
Scénographie Mathieu Lorry Dupuy
Création vidéos Jeremy Meysen d’après les dessins de Yasmine Blum
Regard dramaturgique Youness Anzane
Régie générale et lumières Pierre-Eric Vives
Production
Production Les Rencontres à l’échelle – B/P / Coproduction Pôle des arts de la Scène – Friche la Belle de Mai, La Ferme du Buisson – Scène Nationale de Marne-la-Vallée / Ce projet a bénéficié d’une résidence d’écriture au Bazis en Ariège. / Remerciements festival ZOA (Paris), Sabrina Weldman / Pourama Pourama est édité aux éditions Les Solitaires Intempestifs.
Texte, conception et interprétation Gurshad Shaheman
Une machine sensorielle d’une grande douceur pour éveiller nos intimités
Après Les Forteresses, nous avons la joie d’accueillir un autre spectacle de Gurshad Shaheman, artiste associé au Théâtre de l’Union : Pourama Pourama. Pensé comme un enchaînement de trois performances constituant une déclinaison sensorielle, le spectacle se déploie dans trois lieux du théâtre, permettant des espaces visuels et sonores distincts pour chacun des pans du triptyque. Le premier volet, Touch me, est une traversée de son enfance en Iran pendant la guerre, aux côtés d’un père autoritaire qui fuyait tout contact physique. Dans Taste me, la deuxième partie, c’est sa mère qui surgit dans ses souvenirs, ceux d’une adolescence auprès d’une mère aimante, chaleureuse, et de repas garnis d’amour. Gurshad nous invite alors à partager le repas avec lui pour mieux plonger dans cette période de sa vie. Trade me, le dernier pan du spectacle, est le souvenir de son éveil à la sexualité, à la rencontre avec les premiers hommes qu’il a aimés, auxquels il s’est livré. Dans un rapport toujours intimiste, doux et bienveillant, il se dévoile à nous à travers les fantômes de son passé, venus réveiller les nôtres dans un grand bal du partage.
© Jérémy Meysen