Théâtre de l’Union
Durée : 2h
À partir de 15 ans
mar. 09 mai
20h
mer. 10 mai
20h
jeu. 11 mai
19h
Distribution
Texte et mise en scène Charlotte Lagrange
Compagnie La Chair du Monde
Avec Simon Copin, Clara Lama Schmit, Pauline Ribat, Gen Shimaoka et Jean-Baptiste Verquin
Collaboratrice à la mise en scène Constance Larrieu
Scénographe Camille Riquier
Assistante scénographie
Salomé Bathany et Aouregan Floc’h
Création sonore Samuel Favart-Mikcha
Création lumière Mathilde Chamoux
Création costume Juliette Gaudel
Éclairagiste Mathilde Chamoux
Costumière Juliette Gaudel
Régisseur général et construction Baptiste Douaud
Régie son Baptiste Tarlet
Régie lumière Tatiana Carret
Administration et production
Fatou Radix
Diffusion et développement
Gabrielle Dupas
Production
Production La Chair du Monde
Coproduction Théâtre du Beauvaisis – Scène Nationale
de Beauvais ; Nest – CDN Transfrontalier de Thionville Grand Est ; La Comédie – CDN de Reims ; Théâtre des îlets – CDN de Montluçon ; L’ACB – Scène Nationale de Bar-Le-Duc ; Comédie de Valence – CDN ; CNDC – Théâtre Ouvert ; Théâtre de Châtillon
Avec le soutien de La Chartreuse de Villeneuve-Lez-Avignon – Centre National des écritures du spectacle
La compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture (Direction Régionale des Affaires Culturelles du Grand Est) et la Région Grand Est.
Un thriller théâtral pour questionner les rapports de force et de domination au travail.
Alors qu’elle est fraîchement engagée dans un cabinet d’architecture, la jeune Laïa est rapidement entraînée dans une spirale de rivalités, de désirs et de rapports de force… Jusqu’à se retrouver face à un cadavre flottant dans un bain thermal, un onsen, au Japon.
Charlotte Lagrange propose ici un thriller théâtral, dans une scénographie onirique, un texte sous haute-tension qui questionne la société d’aujourd’hui et les rapports qu’elle perpétue, dans une mise en scène haletante où s’entremêlent les temporalités et, de génération en génération, les mêmes engrenages de pouvoir et de domination sexuelle. Comment sortir d’un jeu de petits pouvoirs pour s’affranchir des mécanismes de genre dans la sphère professionnelle ?
NOTE D'INTENTION CHARLOTTE LAGRANGE
En travaillant sur des temporalités entremêlées, j’aimerais voir comment on hérite d’une idéologie qui s’est inscrite dans les parties souterraines de nos êtres et de nos perceptions du monde, comment on peut se retrouver porteur du ressentiment ou de la frustration d’un autre, comment les distinctions de bourreau et de victime ou
de dominant et d’opprimé ne permettent pas de saisir la complexité du rapport à l’autre et à la société, et interroger la responsabilité de chacun dans un réseau de relations inconnues ou inconscientes, qui débordent le visible.
J’aimerais ainsi déployer la complexité de ces questionnements très actuels de manière kaléidoscopique et toujours sensible, nuancée, en évitant tout didactisme.
LA PRESSE
SCENEWEB
Les Petits Pouvoirs, quand la lutte des sexes devient polar fantasmatique
Avec Les Petits Pouvoirs, Charlotte Lagrange, autrice et metteuse en scène, défriche les relations de domination dans le cadre professionnel, les interactions avec la vie privée et l’ambivalence des comportements. En apparence réaliste au départ, la pièce vire au polar onirique et fantasmatique et nous entraîne dans ses méandres et ses ambivalences.
par Marie Plantin • 10 mars 2022
Les Petits pouvoirs : attention à l’acier !
Au théâtre, il peut se passer plein de choses, mais moi, j’aime qu’on me raconte une histoire et avec Les Petits Pouvoirs, j’ai été servie.
par Isabelle Buisson • 10 mars 2022