Maison des arts et de la danse ( ex. Centre Jean Moulin )
Durée : 1h30
À partir de 15 ans
Spectacle présenté en partenariat avec l’Opéra de Limoges / HORS LES MURS
mar. 14 mai 2024
20h
Distribution
Chorégraphie Olivia Grandville et les interprètes
Interprètes Habib Ben Tanfous, Jordan Deschamps, Martin Gìl, Ludovico Paladini, Matthieu Patarozzi, Matthieu Sinault, Eric Windmi Nebie et Jonathan Kingsley Seilman ou Antoine Bellanger
Création sonore Jonathan Kingsley Seilman
Création vidéo et regard extérieur César Vayssié
Création lumière Titouan Geoffroy et Yves Godin
Scénographie James Brandily
Costumes Marion Régnier
Collaboration Aurélien Desclozeaux, Rita Cioffi
Régie plateau et vidéo Titouan Geoffroy
Régie son Thibaut Pellegrini
Régie lumière Sébastien Vergnaud
Extrait du Sacre du Printemps, chorégraphie de Pina Bausch, créée le 3 décembre 1975 à l’Opernhaus Wuppertal.
Production
Production Mille Plateaux – Centre Chorégraphique National de La Rochelle / Coproduction Le Lieu Unique – Scène Nationale de Nantes, Chorège – Centre de Développement Chorégraphique National (Falaise), Les Subs (Lyon), le Centre Chorégraphique National de Rillieux-la-Pape – direction Yuval / PICK – dans le cadre du dispositif Accueil-Studio, Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles, La Place de la danse – Centre de Développement Chorégraphique National de Toulouse-Occitanie, Les Quinconces et L’Espal, Scène Nationale du Mans, TAP-Théâtre Auditorium – Scène Nationale de Poitiers , Centre National de Développement Chorégraphique d’Angers, Centre Chorégraphique National de Nantes, Centre Chorégraphique National 2 Grenoble / Avec le soutien du Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie – direction Alban Richard, du Sept Cent Quatre Vingt Trois (Nantes) / Avec l’aide du Conseil Départemental de Loire-Atlantique et de la Région des Pays de la Loire.
Conception et chorégraphie Olivia Grandville
Questionner la masculinité dans le milieu de la danse
À la fois défilé de mode, spectacle de stand-up, show de télé-réalité, séance de sport, comédie musicale, Débandade est un spectacle résolument chorégraphique et pourtant inclassable. Olivia Grandville, la chorégraphe, l’a rêvé en lien avec l’intime qui est à l’origine de cette pièce : issue de l’Opéra de Paris, elle a voulu questionner la norme corporelle et la normativité des rapports femmes-hommes dans le milieu de la danse. Elle a alors interrogé plusieurs danseurs : Comment vivent-ils leur masculinité ? Comment parlent-ils de la fluidité des genres ? Qu’est-ce qu’être un homme lorsqu’on est danseur ? Sont-ils en quête d’une virilité dans leur pratique de la danse ou en font-ils abstraction ? Autant de questions qui, pour trouver une réponse, passent ici par le corps dans un spectacle mêlant des danseurs d’origines et d’horizons divers, pour donner à voir différentes masculinités. La chorégraphe dirige ces corps en tendant vers une écriture aux corporalités et aux musicalités diverses, de la musique baroque au RnB, en direct au plateau.
© Marc Domage
LA PRESSE EN PARLE
Danser canal historique • Nicolas Villodre
Sous ce titre ironique pouvant faire songer à celui du Bande à part de Godard, la chorégraphe traite de la question du genre, du genre masculin plus particulièrement. Elle a convoqué pour ce faire sept mercenaires, une petite troupe multiculti de trentenaires aguerris à la danse qui se dévoilent à nous 90 minutes durant sous diverses modalités – dénuement, confidences, showcase de prouesses physiques.