AURÉLIE VAN DEN DAELE, DIRECTRICE
Aurélie Van Den Daele / DNSPC
Metteuse en scène
Après une formation de comédienne Aurélie Van Den Daele décide de suivre son désir d’exclusivement mettre en scène. En 2011, elle intègre la formation à la mise en scène au CNSAD, qui lui permet d’approfondir une pratique acquise lors d’assistanats de spectacles, avec Antoine Caubet, François Rancillac, Quentin Defalt.
Elle fonde le DDG (Deug Doen Group) qui rassemble des forces vives de la création.
Avec le DDG, elle cherche à penser un modèle de création éthique et politique, en lien avec le vivant et les profondes mutations qui agissent.
Elle développe un théâtre politique de fiction, qui tisse des liens entre petite et grande histoire. Elle entreprend d’intégrer des outils technologiques dans ses créations et de développer la dichotomie sens/image, verbe/ sensation.
Artiste associée durant 5 ans au Théâtre d’Aquarium-Cartoucherie de Vincennes elle présente en 2016 Angels in America de Tony Kushner, L’Absence de guerre de David Hare, et Pluie d’été de Marguerite Duras, trois spectacles qu’elle a créés lors de ses associations d’artiste au Théâtre de l’Aquarium-Cartoucherie de Vincennes, à la Ferme de Bel Ebat de Guyancourt, et à la Faïencerie de Creil. Elle y a également développé de nombreuses actions artistiques avec différents types de publics : scolaires, écoles supérieures d’art dramatique, amateurs, publics empêchés…
Elle a ensuite été artiste associée au Théâtre des Ilets – CDN de Montluçon, et au Tnba, Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine.
EN 2021, ELLE EST NOMMÉE DIRECTRICE DU THÉÂTRE DE L‘UNION, CDN DU LIMOUSIN ET DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE THÉÂTRE DE L’UNION, POUR Y DÉVELOPPER UN PROJET SUR LE VIVANT ET LES ÉCRITURES CONTEMPORAINES.
Sa dernière création 1200 TOURS – comédie naïve et militante – de Sidney Ali Mehelleb, est une saga sur la presse, le rap et la sororité. Elle est créee en Mars 2024 au Théâtre de l’Union et sera reprise en tournée sur la saison 2024-2025.
LES ARTISTES INVITÉ·ES 2024-2025
Elles, ils dirigent les stages d'interprétation, les stages techniques ou les modules de culture théâtrale et générale. Nous vous proposons de les (re)découvrir au travers d'un portrait chinois.
Julie Deliquet
Metteuse en scène & directrice du Théâtre Gérard Philipe à Saint-Denis
Quel est votre mantra ?
C’est la tentative qui est belle, peu importe le résultat !
Quelle est la phrase qui vous définit ?
Travailler à voir surgir une vision dans un contexte documentaire
Pouvez-vous nous raconter une anecdote liée à votre formation ?
Au Studio Théâtre d’Asnières, lors d’un cours d’alexandrins, avec une camarade de classe nous avons voulu piéger notre prof en lui passant une scène de comédie en vers que nous avions écrite nous-mêmes et que nous avions présentée comme issue du répertoire d’un auteur inconnu. Il s’est fait avoir et après avoir appris notre supercherie, il nous a proposé d’écrire la pièce et de la monter au sein du théâtre de l’école. Nous avons alors créé notre tout premier spectacle Calliope & Cyclopia de Jean-Émilien Delignier (pseudonyme – contraction de notre deux noms)
Pouvez-vous citer une œuvre importante de votre parcours ?
Le documentaire Welfare, car nous avons porté la parole et la vie de personnes existantes
Eugen Jebeleanu
Metteur en scène & réalisateur
Quel est votre mantra ?
Pour citer un mantra que j’aime bien, qu’on nous a appris à l’École de Bucarest quand j’étais d’étudiant c’est: « La vérité est dans ton partenaire. »
Quelle est la phrase qui vous définit ?
Je n’ai pas vraiment de phrase qui me définit mais je dirais que je crois beaucoup dans l’instant présent, dans la création comme dans la vie. Il faut se laisser porter par le mouvement de l’ici et maintenant.
Pouvez-vous nous raconter une anecdote liée à votre formation ?
J’ai fait une formation d’acteur en Roumanie et de metteur en scène en France. J’ai plein de souvenirs liés à mon cursus en licence de jeu à Bucarest, quand je travaillais pour les examens de mes collègues en section mise en scène, j’ai découvert énormément par cette collaboration. Ensuite j’ai eu la joie de faire des ateliers très intéressants via le Master de mise en scène à Nanterre, notamment avec Philippe Quesne, Dominique Boissel au Théâtre de la Tempête (ou j’ai rencontré une grande partie des acteurs collaborateurs de ma cie), Pascale Gâteau à Théâtre Ouvert, lieu qui m’a ouvert grand les portes et où je crée encore mes spectacles dans une harmonie et bienveillance rares.
Pouvez-vous citer une œuvre importante de votre parcours ?
Il y a plusieurs œuvres importantes, mais je citerais Ogres de Yann Verburgh, ainsi qu’Itinéraires. Un jour le monde changera du même auteur, productions de la Cie des Ogres, La Mouette au Théâtre National de Bucarest et Théorème de Pasolini au Théâtre National de Sibiu. Et il y a eu bien sûr mon long-métrage Poppy Field, qui m’a donné la possibilité de débuter aussi dans le monde du cinéma.
Ambre Kahan
Comédienne & metteuse en scène
Quel est votre mantra ?
Je me répète sans cesse « On va y arriver » c’est même devenu la devise familiale !
Quelle est la phrase qui vous définit ?
J’ai un peu de mal avec l’idée de se définir…. En revanche j’aime beaucoup cette phrase qui m’accompagne depuis un moment déjà : « Le vent se lève, il faut tenter de vivre » de Paul Valéry.
Pouvez-vous nous raconter une anecdote liée à votre formation ?
Ma formation au TNB a été des années extraordinaires et j’en retiens beaucoup d’appétit de vie, de théâtre, d’expérience. Si je ne reste que sur le passage TNB (car la formation d’interprète ou de metteuse en scène prend racine dans beaucoup de jardins, pas uniquement celui de l’école) je retiendrai le jour où j’ai voulu me confronter à la performance, ou du moins à l’idée que je pouvais m’en faire. J’étais dans l’imitation. Et il me manquait l’essentiel. Du coup ce moment a mal tourné et les pompiers ont dû intervenir. Mais j’ai appris beaucoup, sur moi, et sur ce que j’étais capable de porter et de transmettre.
Pouvez-vous citer une œuvre importante de votre parcours ?
Je viens de mettre en scène un spectacle qui est une adaptation de » l’Art de la joie », le chef d’œuvre de Goliarda Sapienza. Si on parle de parcours on est plutôt sur du présent, mais rien que le chemin pour mener à bien ce spectacle est une épopée en soi !
Rebecca Chaillon
Autrice, metteuse en scène, performeuse et comédienne
Mon mantra : Je vous aime bien mais je me préfère
La phrase qui me définit : Scorpionne ascendant taureau lune en poisson avec background culturel martiniquais sur fond de Montreuil, affamée et dans une relation amoureuse toxique avec son art.
Une anecdote : j’ai chanté « Couleur Café » en audition pour rentrer dans un Conservatoire…ou bien au spectacle de fin de cycle, j’ai joué un rôle muet et je suis la seule à être repartie avec une agente.
Une oeuvre importante : Huit Femmes de Robert Thomas
Moi, j’aime écrire et faire écrire, travailler avec les matières maquillage et nourriture, explorer la mise à nu,Partir de son intime pour parler du monde, avec son corps et sa vie comme champ de travail: listographie de soi, cartographie de nos sentiments et de nos engagements.
Faire ensemble un bout de trajet pour écrire une performance individuelle ou à plusieurs.
JEAN-MARC HOOLBECQ
Chorégraphe & metteur en scène
Il fait ses premiers pas sur scène sous la direction de la chorégraphe Odile Azagury. Il continue son aventure de danseur auprès de Yano Iatrides, Sophie Mayer, Véronique Maury, Michelle Dahllu, Mic Guillaumes, et auprès de Caroline Marcadé avec qui il poursuit une étroite collaboration jusqu’à ce jour.
Parallèlement à son parcours de danseur, il entreprend celui de chorégraphe : (La Sœur écarlate, Quieres, L’Objet trait en scène, Un Ciel de traîne, Nocturne urbain). Très rapidement il entre dans le monde du théâtre en travaillant comme chorégraphe associé à la mise en scène. Il exerce cette fonction auprès de : Jean Rochefort, Max Charruyer, Marcel Bozonnet, Jacques Rebotier, Jean-Louis Martin-Barbaz, Hervé Van der Meulen, Paul Desveaux, Serge Sandor, Adrien De Van, Yveline Hamon, Jacques Lassalle, Denis Podalydès, Frédéric Bélier-Garcia, Didier Guénoun, Philippe Labonne, Philippe Nicolle, Jean-Philippe Salério, Johanny Bert, Jean Manifacier, Laurent Serrano, Nathalie Fillion, Anne Barbot, Phillipe Béziat, Rachida Brakni, Paul Golub, Agathe Alexis, Stéphane Cottin, Julie Bertin et Jade Herbulot (Birgit Ensemble), Paolo Barzman, Stéphane Olivié Bisson, Patrick Azam, Valérie Castel_Jordy, Éléonore Joncquez, Léna Bréban.
Cette immersion dans le théâtre l’amènera à occuper la fonction de metteur en scène : il traduira et montera Le Chien du Jardinier de Lope de Vega, puis Bajazet de Racine.
Il sera sollicité par le monde musical : il dirigera les aspects scéniques du groupe de jazz vocal Les Voice Messengers (direction : Thierry Lalo) et de l’ensemble musical Le Concert Idéal (direction : Marianne Piketty), mettra en scène L’Histoire du Soldat (Ramuz, Stravinsky), La Boîte à Joujoux (Debussy), et créera plusieurs spectacles sur la chanson et la mélodie françaises.
Pédagogue, il enseigne la danse depuis 1995 à l’École du Studio d’Asnières, et depuis 2003 au CNSAD en collaboration avec Caroline Marcadé. Il intervient aussi en tant que formateur à l’ESCA d’Asnières et à l’École supérieure de théâtre de l’union.
Catherine Rétoré
Actrice, metteuse en scène et musicienne
Quel est votre mantra ?
« Observe un acrobate quand il fait un saut périlleux…Sa respiration est comme le fil sur lequel il glisse…Tantôt suspendue, comme si c’était elle qui réglait son équilibre, tantôt l’arrachant dans l’impulsion vers un nouvel effort.
Tu dois donner l’impression que tu ne t’interromps jamais pour reprendre haleine Fais tout ce travail qui va te demander du temps, de la patience, et surtout de la régularité dans l’effort. »
Charles Dullin
Quelle est la phrase qui vous définit ?
La respiration nous oblige à reprendre le chemin premier de nous-même avant d’apprendre tout un vocabulaire. Inventons ce qui nous permet de revenir sans cesse à l’essentiel.
Pouvez-vous nous raconter une anecdote liée à votre formation ?
Dès ma petite enfance j’ai vu les acteurs travailler pendant de longues séances de répétitions, l’ambiance dans la salle du théâtre était compacte. Ils travaillaient sans pudeur et avec joie , ils étaient libres .Ils étaient dans un autre monde. Ils vivaient Shakespeare, Beckett, Hugo, Euripide, Brecht … Je ne comprenais pas tout mais je sentais que c’était beau et que je voulais cette beauté …
Pouvez-vous citer une œuvre importante de votre parcours ?
« Parlez- moi d’amour » de Raymond Carver – mis en scène par Jacques Lassalle
Catherine Germain
Yuval Rozman
Comédien, dramaturge, réalisateur et metteur en scène
Après des études au Conservatoire National de Tel-Aviv, Yuval Rozman crée sa compagnie en 2010 en Israël et développe ses propres travaux comme auteur-metteur en scène. Il écrit et met en scène Sous un ciel bleu et des nuages blancs, puis Cabaret Voltaire avant de s’installer en France en 2013 où il travaillera aux côtés d’Hubert Colas et Laëtitia Dosch. En 2017, il écrit et met en scène Tunnel Boring Machine, volet politique de sa Quadrilogie de ma Terre (pièce lauréate Artcena). En 2020, il crée The Jewish Hour, volet religion de la quadrilogie et pièce lauréate du prix du jury du festival Impatience ainsi que du prix de la mise en scène de la SACD. Cette même année, il créé la cie Inta Loulou installée en Hauts-de-France qui porte depuis la production de ses pièces. En 2023, Yuval Rozman crée Ahouvi, volet amour de la quadrilogie. Actuellement, il travaille sur Au nom du ciel, dernier volet de Quadrilogie de ma Terre, où il aborde le conflit Israélo-palestinien par le biais de l’ornithologie en Terre Sainte. La pièce verra le jour en 2025. Quadrilogie de ma Terre, est un cycle d’écriture et de mise scène autour du conflit israélo-palestinien au sein duquel Yuval Rozman questionne son identité et le rapport à son pays, Israël.
Keti Irubetagoyena
Metteuse en scène
En 2004, elle intègre l’École normale supérieure de Lyon où elle suit un double cursus de recherches théoriques et pratiques en études théâtrales. Elle consacre son doctorat à la présence de l’interprète et au travail du jeu, sujets qui sont aujourd’hui au cœur de son parcours d’artiste.
Celui-ci se construit depuis 2010 sous forme de cycles de travaux, menés en étroite collaboration avec des artistes aux spécialités diverses (auteurs et autrices, photographes, musicien.ne.s, chef.fe.s cuisinier.e.s, etc.). Chaque cycle explore un sujet de société sur un temps long, au moyen de créations mais aussi de projets de recherche et d’expériences de médiation (ainsi le cycle « Manger », depuis 2019).
Keti Irubetagoyena conjugue ce travail artistique et scientifique à une activité de pédagogue, enseignant aujourd’hui au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique – Paris et à l’École supérieure de Théâtre de l’Union – Limoges. Depuis plusieurs années, elle participe et initie également des projets de recherche sur la question du jeu et/ou de la présence scénique. En 2021, son laboratoire « Usages scéniques de l’aliment » a été lauréat de l’appel à projet « recherche en théâtre et arts associés » du ministère de la Culture.
Depuis 2019, elle est directrice de la recherche au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique – Paris et membre du laboratoire SACRe de l’université PSL ; référente théâtre de La Métive – Moutier d’Ahun depuis septembre 2022. Elle est également artiste associée au Méta – Centre Dramatique National Poitiers Nouvelle-Aquitaine.
Barbara Métais-Chastanier
Autrice & dramaturge
Elle est artiste associée à l’Empreinte, Scène nationale de Brive-Tulle, et à la scène nationale d’Albi.
Depuis plusieurs années, elle explore des formes de recherche-action et d’expériences in situ autour des écologies sensibles (Nuit blanche – 2018 ; Still Life – 2019 ; Les Enchevêtré·e·s 2020-2022, avec Sarah Métais-Chastanier et Saul Pandelakis pour les plus récentes). Elle a signé une dizaine de spectacles et de pièces qui ont été présentés en France comme à l’étranger. Elle a collaboré ces dernières années avec Gwenaël Morin (Les Molière de Vitez, Théâtre Permanent – Lyon), Camille Decourtye et Blaï Mateu Trias de la Cie Baro d’evel (Là et Falaise), Olivier Coulon-Jablonka (81 avenue Victor-Hugo), Keti Irubetagoyena (Embrassez-les tous, Il n’y a pas de certitude, La Femme n’existe pas) et Marie Lamachère (Nous qui habitons vos ruines, De quoi hier sera fait et Betty devenue Boop).
Ses textes ont fait l’objet de lectures, de mises en espace ou de mises en scène en France comme à l’étranger (festival d’Avignon, festival d’Automne, MC93, MC2:, Théâtre des 13 vents – CDN, etc.). Elle a également publié Accidents (avec Noëlle Renaude, Théâtrales/ENS édition, 2015), Chroniques des invisibles (Le Passager clandestin, 2017), Il n’y a pas de certitude suivi de La Femme n’existe pas (Publie.net, 2018), Nous qui habitons vos ruines et De quoi hier sera fait (PUM, 2022) ainsi que Les Beaux Gestes avec Baro d’evel en 2022. Elle intervient par ailleurs souvent pour des workshop d’écriture, d’accompagnement dramaturgique ou de recherche-création autour des formes performatives en France comme à l’étranger (CNSAD, TnBA, ENSATT, Comédie de Saint-Etienne, ENS de Lyon, CEAD à Montréal, Festival Univers des mots à Conakry, etc.).
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Découvrir les intervenants
Les artistes associé·es au théâtre de l'Union
Les stages d'interprétation in situ au CDN et dirigés par les artistes associé·es, ont lieu en amont de la présentation de leurs créations.
LES ARTISTES INVITÉ·ES 2022-2023 & 2023-2024
Retrouvez les artistes qui sont intervenu·es auprès de nos élèves pour leur première année et deuxième année de formation
LES INTERVENANT·ES DE LA SAISON 2022-2023